CASTING PRÉSENTE : LA BÊTE

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Un réalisateur auditionne en public quatre comédiens, qui vont improviser tout ce qu’il leur demande. À la fin de cette première partie, le réalisateur distribue un rôle à chacun puis révèle le synopsis et l’univers du film qu’il a imaginé. Les quatre improvisateurs disposent alors d’une pause de dix minutes pour se préparer à relever le défi d’écrire, mettre en scène et interpréter un «film» d’une durée d’environ 45 minutes.

Cette saison, le cinéma de la troupe Lausanne-Impro traitera de la même thématique : La Bête !

L’homme a voulu contrôler son instinct et soumettre son environnement à sa volonté. Se faisant, il s’est aliéné, s’est bridé et a transformé son essence: désormais, il chasse le mammouth au supermarché.

Par ailleurs, la compagnie d’improvisation résidente du Théâtre 2.21 vous propose une nouvelle version de son spectacle. Venez découvrir ou redécouvrir: Casting kids, les enfants réalisent!

Autour de LAUSANNE-IMPRO

L’improvisation théâtrale se diversifie toujours plus. Arrivée sur les scènes de Suisse romande d’abord grâce au match d’impro, elle a ensuite séduit comédiens et spectateurs en prenant différentes formes. Casting fait partie des spectacles improvisés les plus connus de Suisse romande. Il y a 14 ans, les comédiens de Lausanne-Impro ont été les premiers à improviser un spectacle complet (90 minutes) et cette prise de risque a inspiré plusieurs générations d’improvisateurs. Les compagnies comme la nôtre se séparent du divertissement pur pour proposer des esthétiques plus imprévisibles et plus sensibles.

Le temps d’une saison, le collectif Lausanne-Impro s’apprête à jouer 11 spectacles autour du thème de La Bête sur le plateau du théâtre 2.21 à Lausanne. Lausanne-Impro se lance ce défi artistique pour sa 14e saison : trois metteurs en scène se chargent de diriger les acteurs et de leur faire explorer en profondeur leur vision de cette thématique.

__Alain Härtel __travaille sur l'atavisme familial. Cet éternel huis clos, boîte de pétri social et psychologique où se cultivent, par le sang et l'éducation, les caractères transmissibles de l'espèce et du clan. Car, aussi loin de l'animal qu'elle puisse se croire, la cellule familiale n'est jamais qu'une meute en lutte pour la survie de son patrimoine génétique.

Laurent Baier, par le truchement de l'analogie idiote, désire libérer nos bêtes intérieurs. Il s'emploie à exhumer les traits inhumains que la raison pure croit avoir dispersé aux quatre vents, mais qui gisent sous les ruines de nos peurs, de nos joies et de nos désirs profonds.

Grégoire Leresche se cherche. Il cherche aussi à comprendre comment le sujet humain survit parmi les sujets bestiaux qui l'entourent. Grégoire préfère de loin chercher les questions que trouver les réponses ; ce qui fait de lui un genre de question bête... avec un pouce préhenseur.