POOR ME

À Poor me, se plaindre est enfin permis ! Voici un espace thérapeutique exceptionnel, où vous pourrez vous plaindre de tout : du trafic sur la route jusqu’à la salle de concert, du prix du billet, du service au bar, de vos places inconfortables, des gens qui n’éteignent pas leur portable…(ad lib.)

POOR ME est un camaïeu de blues, où l’auto-apitoiement est souverain. Et ce quintette de mecs nous démontre bien qu’il n’y a pas de langue pour la complainte. Des chansons en anglais, en français et même en dialecte italien : peu importe l’idiome, on peut se lamenter sur tout et avec n’importe qui. Quand le blues jurassien rencontre son oncle d’Amérique, sa Famille italienne et son cousin de Grandson, c’est un programme coton.

EN PREMIÈRE PARTIE LUSH LIFE

Sophie Noir et Daniel Perrin se sont retrouvés souvent ensemble sur scène au gré de projets musicaux variés allant du tango en grand orchestre à des soul nights au côté de Simon Gerber et bien sûr dans des orchestres de couleurs: l’Orchestre Jaune, l’Orchestre Noir et l’Orchestre Bleu. Mais c’est dans l’une des dernières créations de la Cie 5/4, KING JONES (un hommage à Carole King et à Rickie Lee Jones, créé au 2.21 la saison passée) qu’ils ont réalisé le potentiel d’un duo voix/piano et eu l’envie d’agrandir ce territoire.

LUSH LIFE, titre de Billy Strayhorn qui clôt KING JONES est une ballade de jazz magnifique. Point de départ de ce projet éponyme.