Un spectacle dont vous êtes les héros, de et par Alain Borek
aide à la conception :Delphine Abrecht, Tiphanie Bovay-Klameth, Christophe Gonet, Flavia Papadaniel et Sylvain Renou
avec en alternance : Tiphanie Bovay-Klameth, Odile Cantero, Marion Chabloz, Baptiste Gilliéron, Alain Härtel, Adrien Knecht, Grégoire Leresche, Flavia Papadaniel, Sylvain Renou et Anita Rodriguez
musique:Christophe Gonet
création lumière et son:Stéphanie Rochat
régie:Robin Dupuis/Stéphanie Rochat
production:Le cabinet créatif, Théâtre 2.21 et l’aimable participation de Vidy-Lausanne
soutiens:Ville de Lausanne, Loterie romande, Fondation Leenaards, Fondation Nestlé pour l'Art, SIS (Fondation suisse des artistes interprètes), le Fonds cantonal des activités culturelles de l'Etat d Vaud et Migros Pour-cent culturel. Avec le soutien du Fonds culturel de la Société Suisse des Auteurs (SSA).
Le 2·21 est soutenu par:
du 17 mai au 2 juin 2019
Un groupe de survivant.e.s de l’espèce humaine est invité à quitter la terre pour tout recommencer ailleurs. Et ce groupe, c’est vous. On s’arrache ! Mais avant, il faut s’organiser collectivement pour décider d’un certain nombre de paramètres. Qu’est-ce qu’on emporte de notre civilisation ? Qu’est-ce qu’on laisse ? Quel type de planète veut-on rejoindre ? Comment vivre ensemble durant le voyage ? Et surtout, quelle société réinventera-t-on là-bas ?
L’ESPACE ET NOUS est un dispositif fictionnel au sein duquel les spectateurs.trices exercent leur libre arbitre, leur créativité et leur esprit critique. Au cours du spectacle, chacun.e est invité à la construction de la pièce. Comme un meneur de jeu de rôles, Alain Borek met en perspective la responsabilité de chacun.e selon sa fonction dans le groupe, et les conséquences de nos actions.
Ensemble, il s’agit d’inventer de nouveaux possibles. S’emparant avec ludisme de la thématique urgente et nécessaire de la réinvention de nos espaces communs, on se questionnera sur nos mœurs, nos coutumes, nos lois et nos désirs – dans toute la complexité qu’une réflexion collective implique.
La durée exacte de cette expérience collective est par définition variable, mais se terminera à 22h30 au plus tard. Aucune compétence particulière n’est requise pour faire partie des communautés éphémères que nous créons. Nous précisons aussi que la prise de parole constitue un des moyens d’expression proposés, mais ne sera pas l’unique et incontournable manière de participer. Il existe bien des façons de s’engager dans la collectivité sans avoir recours à la parole en public. Venez comme vous êtes, avec vous idées et vos envies.
ACCESIBLE A PARTIR DE 12 ANS
je veux jouer au mini jeu en ligne dont vous êtes le héros
PRESSE-Présentation > Natacha Rossel – 24HEURES – 17 mai 2019
Alain Borek embarque pour l’espace au 2.21
Guidé par trois acteurs-cyborgs, le public imaginera un voyage en fusée dans un spectacle interactif et ludique. Décollage ce vendredi.
Spoiler alert: la fin du monde, c’est pour 2020. Catastrophe climatique, astéroïde ou Apocalypse de saint Jean, peu importe. Miraculeusement épargné, un groupe de survivants devra concevoir une navette spatiale, quitter la Terre et se projeter dans l’avenir, ailleurs. Ces survivants, c’est vous, public du 2.21. Le temps d’une soirée, les spectateurs de «L’espace et nous» se mueront en ingénieurs d’un monde nouveau, guidés par le comédien-cyborg Alain Borek et deux complices androïdes (en alternance). Trois, deux, un: décollage ce vendredi soir dans plusieurs espaces du théâtre lausannois formant un dispositif dont on ne vous dévoilera rien, histoire de maintenir le suspense…
Une communauté éphémère
Car, à l’image d’un jeu de rôle, ce spectacle-ovni évoluera au gré des discussions et des décisions des protagonistes. «L’idée de départ était de tisser des liens particuliers entre les spectateurs, de former une communauté éphémère», souligne Alain Borek. Le thème de la catastrophe poussant les humains à quitter la planète bleue s’est imposé d’emblée. «L’utopie là derrière, c’est d’inventer un nouveau monde dans l’urgence, en deux heures et demie.» Mais aussi d’entremêler plaisir de jouer et questionnements éthiques.
Ainsi le public sera-t-il amené à imaginer un pseudo-avenir à partir de petites bribes du quotidien. Quels objets emporterions-nous avec nous? Que laisserions-nous sans états d’âme? Comment sommes-nous prêts à revoir nos priorités? «Nous savons tous que nous devons changer notre mode de vie, mais on continue d’agir comme si de rien n’était, sans trop savoir comment ni quoi faire, analyse le Lausannois. Mon but est simplement de susciter chez les gens une réflexion sur leur vie d’aujourd’hui.» Sous un angle ludique et joyeux. Le mantra d’Alain Borek: «Réfléchir par la positive plutôt que fustiger.»
Mais les jeux ont leurs règles et leurs contraintes. Le dispositif pourrait tomber à plat si les spectateurs accordaient leurs violons en deux temps trois mouvements. Ou s’ils s’invectivaient jusqu’au point de non-retour. D’où la présence – bienveillante, rassurez-vous – des trois robots meneurs de jeu. Leur rôle? Accompagner les protagonistes terriens, les guider dans leurs choix, arbitrer leurs débats voire leur suggérer un tirage au sort en cas d’indécision. «Nous avons travaillé avec le Gamelab (ndlr: groupe d’étude sur le jeu vidéo de l’UNIL) afin de concevoir un jeu collaboratif, qui prenne en compte les échecs tout en restant amusant.»
Improviser une vie
Rodé, le dispositif a été testé sur des spectateurs-cobayes. «Les participants se prennent au sérieux, mènent de vrais débats. Nous, les comédiens, injectons une dose ludique là-dedans.» C’est qu’Alain Borek et ses comparses manient l’art de l’improvisation sur le bout des doigts (tous font partie de la troupe Lausanne Impro, en résidence au 2.21). «Cette pratique nous permet de nous ajuster au présent, d’accueillir ce qui se passe, d’être prêt à prendre un autre chemin en cours de route.» Mais aussi de réinventer, chaque soir, une biographie à leurs personnages. Car, oui, les robots ont aussi une vie privée…
Un spectacle dont vous êtes les héros, de et par Alain Borek
aide à la conception :Delphine Abrecht, Tiphanie Bovay-Klameth, Christophe Gonet, Flavia Papadaniel et Sylvain Renou
avec en alternance : Tiphanie Bovay-Klameth, Odile Cantero, Marion Chabloz, Baptiste Gilliéron, Alain Härtel, Adrien Knecht, Grégoire Leresche, Flavia Papadaniel, Sylvain Renou et Anita Rodriguez
musique:Christophe Gonet
création lumière et son:Stéphanie Rochat
régie:Robin Dupuis/Stéphanie Rochat
production:Le cabinet créatif, Théâtre 2.21 et l’aimable participation de Vidy-Lausanne
soutiens:Ville de Lausanne, Loterie romande, Fondation Leenaards, Fondation Nestlé pour l'Art, SIS (Fondation suisse des artistes interprètes), le Fonds cantonal des activités culturelles de l'Etat d Vaud et Migros Pour-cent culturel. Avec le soutien du Fonds culturel de la Société Suisse des Auteurs (SSA).
Catégorie | Prix |
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Tarif normal | 25.00 CHF |
Tarif réduit (étudiant, AVS, AI, membre) | 15.00 CHF |