La fin du monde, c’est poétique.

Puisque tout s’arrêtera demain, ne faudrait-il pas faire la fête ce soir ? Mis sur la piste d’un « lyrisme » de l’effondrement, Le Cabaret Littéraire rassemble une équipe musicale et théâtrale pour constituer et présenter une collection de textes romands qui parlent d’apocalypse, de survivalisme et des mondes d’après. Après le monde d’Antoinette Rychner, Terres déclives de Thierry Raboud, Guépard (éco-haïkus) de Mélanie Richoz, Le Jour des silures d’ancien·nes de l’AJAR, La Stratégie des cœurs battus d’Augustin Rebetez, Le Feu et les Oiseaux de Céline Cerny… Plus on s’en rapproche, et plus le rythme de parution des textes ancrés dans « la fin du monde » s’accélère, à Lausanne comme ailleurs. Pourquoi écrire des histoires alors que tout s’effondre ? Que peut la poésie ? Y a-t-il un point commun entre ces fictions « collapsologiques  » ? Les artistes ont-iels un rôle à jouer dans (la fin de) cette histoire ? Et puis la fin de quelle histoire, au fait  ? « La poésie sauvera le monde », prétendait Jean Pierre Siméon. Ça vaut le coup d’essayer.